Depuis quelques années, l’art de la céramique connait un regain de notoriété et l’engouement est tel, qu’aujourd’hui décorer son intérieur avec des objets en céramique est devenu hype !
Si cet artisanat a retrouvé ses lettres de noblesse au sein des intérieurs des français, le travail de la céramique n’est pas né d’hier. Considérée comme un objet du quotidien, elle a su incarner les différents styles socio-culturels à travers les époques.
Mais quelles sont les raisons profondes du grand retour de la céramique ? Ne serait-ce pas la recherche de quête de sens dans une époque ébranlée ?

Un retour aux sources
Le travail manuel, celui de la terre, du beau du vrai revient en force. Après avoir consommé, sur-consommé, nous avons besoin de savoir et de connaitre l’origine de ce que nous faisons entrer dans notre quotidien, dans nos maisons, dans nos vies. Prendre conscience des étapes de fabrication, des pays de production est devenu essentiel dans une société en plein éveil face aux sujets environnementaux.
De ce fait, l’art de la céramique rempli ce besoin existentiel et humain de sentir et ressentir la matière. Et puis, soyons honnête, avec la céramique tout est possible ! Son travail est malléable et permet une créativité sans limite et nous en avons tellement besoin pour rêver.

La perfection dans l’imperfection
L’aspiration de posséder des pièces uniques, cousues main témoigne du désir profond de se tourner vers des artisans-artistes travaillant cette matière précieuse pour la transformer, après une cuisson à haute température, en un objet à la fois irrésistiblement beau, unique et utilitaire.
La singularité de chaque pièce et le temps, les gestes qu’il a fallu déployer pour créer… renoue avec l’art de vivre appelé « slowlife » respectueux de la nature et des Hommes.

Du style et du caractère
Chez Bittik, nous avons tout de suite craqué pour des créatrices/design et céramistes talentueuses qui ont fait de cet art leur métier passion.
Elles sont entrepreneures, ont décidé de faire éclore des marques éco-responsables au service de la valorisation des héritages et savoir-faire de leur pays et mettent ainsi l’Afrique sur le devant de la scène. Yes ! Voici leur présentation :
Clementina Van der Walt est femme d’affaire indépendante dans le monde de l’artisanat. Céramiste passionnée, elle travaille dans un atelier ruisselant de lumière appelé The Old Biscuit Mill au Cap avec deux artisans. L’artiste puise l’inspiration dans les lumières et les couleurs enchantées de sa ville, ce qui donne naissance à des vases uniques aux couleurs merveilleuses et dont une véritable magie émane. Passionnée par la céramique, elle explique qu’elle aime prendre un « morceau de rien », un morceau d’argile à mettre au four, et le transformer en véritable « présence ». Elle aime fabriquer des objets du quotidien, au service de tout un chacun. Sortir ses pièces du four est une surprise constante qui la remplit de joie. Elle explique que chacune de ses créations a sa forme unique grâce à ses irrégularités qui rappellent le travail informel de la main.
Edith Thialeu est la fondatrice de Frida-54, elle a pour objectif de redonner ses lettres de noblesse aux yeux du monde à l’artisanat africain, et particulièrement à l’art de la céramique camerounaise. Avec sa marque, son objectif est de faire éclore un esthétisme africain entre tradition et monde contemporain. Frida-54 c’est le melting pot, le croisement des cultures en Afrique. Pour la fondatrice, chaque objet a une histoire et une authenticité. Un voyage au cœur de l’Afrique à travers les cinq sens. Frida-54 c’est une trilogie de mots : les Hommes, la Créativité et les Savoir-faire. Tous les savoir-faire et les matériaux utilisés par ses artisans sont locaux. La céramique, la vannerie, le tissage donnent une idée du beau aux sonorités africaines. Les produits sont authentiques et racontent des vraies histoires, chaque objet est d’ailleurs numéroté et daté du mois de sa production. Edith est également particulièrement soucieuse de sa responsabilité éthique : elle rémunère équitablement ses artisans, a investi dans ses propres fours voués à disparaître des villages, forme de nouveaux apprentis et n’utilise pas de composés chimiques dans ses teintures.

Assa est parisienne depuis 2008 mais est née à Bouaké et a vécu à Abidjan. Connectée à la nature, passionnée par l’artisanat et par l’histoire de la Côte d’Ivoire, elle crée sa marque qui regroupe ses trois passions. La vision de la marque ? Créer des objets durables qui ont du sens et qui respectent à la fois la nature et les hommes et femmes qui les conçoivent. Ses créations sont une invitation à l’évasion en Côte d’Ivoire et à la découverte des cultures et traditions oubliées. Les objets ont ainsi un sens culturel profond et sont fabriqués dans le respect de valeurs chères à la marque : des matériaux 100% écologiques, aucun produit toxique n’est utilisé, le tout est produit entièrement à la main par des artisans rémunérés au juste prix dans des zones rurales dans le but de protéger l’héritage culturel ivoirien. Le plus écologique : pour chaque produit acheté, un arbre est planté en Côte d’Ivoire afin d’encourager la reforestation des forêts tropicales.

On dirait bien que les filles Bittik ont cerné les tendances bien avant qu’elles envahissent nos vies. 😉 Alors n’attendez plus pour adopter l’une de nos pépites en céramique.